Le règlement distingue trois niveaux de signature électronique :
La signature simple est la plus utilisée du marché. Elle n’a pas de définition précise, mais regroupe toutes les signatures qui ne sont ni avancées, ni qualifiées. Elle est simple à mettre en place, comme son nom l’indique, mais ne permet pas de garantir absolument l’identité du signataire. L’ajout d’étapes supplémentaires, comme un SMS de confirmation, permet d’augmenter sa valeur en cas de contestation.
La signature simple sera utilisée par exemple pour signer un état des lieux, des conditions d’utilisation, une facture ou un mandat de prélèvement SEPA.
Une signature avancée a des critères d’utilisation beaucoup plus strictes : le signataire doit être formellement identifié, typiquement via un scan de sa pièce d’identité. Les données doivent être validées par un certificat fourni par une autorité de certification, et conservées au moins dix. Une fois le document signé, il doit être impossible de le modifier. Ces critères permettent de lui donner une présomption de fiabilité devant un tribunal.
Elle sera typiquement utilisée pour les contrats entre entreprises, les accords de confidentialité (NDA) les souscriptions à des offres bancaires ou les compromis immobiliers. Selon YouSign, c’est celle que 95 % des acteurs du marché utilisent.
Une signature qualifiée ajoute à une signature avancée la validation par les autorités du signataire. En France, l’ANSSI a la charge de la liste nationale de confiance. Elle est essentiellement destinée aux actes notariés, officiels, et aux marchés publics. Cela implique une vérification de l’identité.
Par exemple, pendant la pandémie de Covid-19 il est possible de signer des actes notariés à distance à condition de le faire dans la mairie de son domicile, laquelle vérifiait votre identité, puis certifiait le document.
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